Organes: Ovaire - Type: Cancer du sein.

Étude ONCOPRO : étude évaluant la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Les cancers résultent d'un dysfonctionnement au niveau de certaines cellules de l'organisme. Celles-ci se mettent à se multiplier de manière anarchique et à proliférer, d'abord localement, puis dans le tissu avoisinant, puis à distance où elles forment des métastases. Le traitement du cancer est adapté en fonction de chaque situation. Le choix d'un traitement ou d'une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs, le type de cancer, le degré d'extension du cancer, la présence d'éventuelles autres maladies, l'âge de la personne, l'état général de la personne. Il existe différents traitements du cancer, la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées, ils peuvent être utilisés seuls ou associés entre eux. La progastrine est une protéine produite par certaines cellules de l’estomac, qui la transforme en gastrine, une hormone indispensable à la digestion. Lorsqu’il y a une tumeur, la progastrine est sécrétée par les cellules tumorales et devient détectable dans le sang. Elle favorise la survie et le développement des cellules souches cancéreuses à l’origine de la tumeur. La progastrine devient donc un marqueur diagnostique et prédictif de choix pour le suivi de l’efficacité des thérapies mises en oeuvre. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur prédictive de la progastrine lors du diagnostic et sa cinétique pendant le traitement chez des patients ayant un cancer. Un prélèvement sanguin sera réalisé, pour le dosage de la progastrine par méthode ELISA. Un prélèvement supplémentaire sera effectué afin de mesurer des marqueurs tumoraux spécifiques aux différents types de cancer. Les prélèvements seront réalisés tous les 6 mois ou toutes les 3 semaines pour les patients traités par chimiothérapie et tous les 6 mois pour les patients en suivi. Les patients seront suivis pour une durée maximale de 5 ans après le début de l’étude en l’absence de progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

Etude ExoDiag : étude pilote visant à quantifier une protéine de stress dans le sang et dans les urines pour le diagnostic et le suivi précoce de patients ayant une tumeur maligne solide. Des études récentes ont démontré que les cellules cancéreuses libéraient ce qu’on appelle des « exosomes » qui sont de petites vésicules qui possèdent une protéine à leur surface (la protéine HSP70) contrairement aux exosomes libérés par les cellules normales, qui ne la possèdent pas. Ces exosomes ont un rôle important dans la communication entre les cellules et peuvent favoriser la progression des cellules tumorales. La détection de ces exosomes avec leur protéine HSP70 permettrait donc une détection précoce des cancers et s’avère être une piste de recherche prometteuse dans le diagnostic et le suivi des patients ayant un cancer. L’objectif de cette étude est de détecter et de quantifier les exosomes avec leur protéine HSP70 dans le sang et les urines chez des patients ayant une tumeur maligne solide. L’étude sera décomposée en 2 sous études : une étude principale et des études optionnelles. Avant tout traitement, 2 prélèvements sanguins seront effectués pour l’étude principale et un prélèvement sanguin et d’urine (1ère miction du matin) seront collectés pour les études optionnelles chez chaque patient. Les prélèvements suivants seront dépendants de la prise en charge des patients qui pourra se faire par radiothérapie, hormonothérapie, chimiothérapie ou intervention chirurgicale. Dans tous les cas, les prélèvements s’opèreront selon le même schéma qu’avant le traitement : lors de la visite de suivi de l’intervention chirurgicale, en fin de radiothérapie, à chaque visite de suivi en cas de traitement par hormonothérapie (en moyenne tous les 6 mois), toutes les 2 cures, le matin de la cure en cas de traitement par chimiothérapie. Ces mêmes prélèvements seront réalisés à la progression de la maladie. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles pour la prise en charge de leur pathologie. Concernant les témoins, 3 prélèvements sanguins et urinaires seront effectués espacés à chaque fois de 3 mois.

Essai ouvert aux inclusions

Étude visant à réaliser les transcriptomes mammaire et leucocytaire de gènes de prédisposition héréditaire au cancer chez des patients ayant un cancer du sein et/ou de l’ovaire. L’objectif de cette étude est de détecter, chez des patientes saines, d’éventuelles anomalies dans l’épissage de l’ARM messager codant pour les gènes de prédisposition au cancer du sein et de l’ovaire au niveau de certaines cellules du sang et des cellules des tissus mammaires et de les comparer à celles rencontrées chez des patientes ayant eu un cancer du sein ou de l’ovaire. Cette étude se fera en deux étapes : - La première partie de l’étude sera réalisée sur une population de 10 femmes sans cancer du sein et/ou de l’ovaire familiaux (témoins volontaires sains) et sans histoire familiale connue de cancers du sein et ou de l’ovaire. Après recueil du sang et du tissu mammaire, l’ARNm sera extrait et séquencé par séquençage ciblé à haut débit des gènes de la prédisposition héréditaire aux cancers du sein et/ou de l’ovaire. Une comparaison directe des profils d’épissage de l’ARN entre les cellules du sang et du tissu mammaire d’un même témoin permettra de détecter d’éventuelles différences entre ces 2 tissus. - La seconde partie de l’étude sera réalisée sur une population de 50 patientes prédisposées à un cancer familial du sein et/ou de l’ovaire comparée aux 10 témoins sans histoire familiale de cancers du sein et/ou de l’ovaire de la première étape : L’ARNm déjà extrait des prélèvements sanguins de 50 patientes sera séquencé par séquençage ciblé à haut débit des gènes de la prédisposition héréditaire aux cancers du sein et/ou de l’ovaire. L’analyse des résultats permettra de mettre en évidence d’éventuelles anomalies d’épissage.

Essai ouvert aux inclusions